Soldats
Durée : 1h
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Vendredi 21 Janvier 2011
- 20:00
Art-Danse Bourgogne - Dijon (21)
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Samedi 12 Décembre 2009
- 20:00
Traverses, CCNO - Orléans (45)
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Vendredi 11 Décembre 2009
- 20:00
Traverses, CCNO - Orléans (45)
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Vendredi 5 Juin 2009
- 20:00
Rencontres internationales de Seine Saint-Denis - Bagnolet (93)
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Jeudi 4 Juin 2009
- 20:00
Rencontres internationales de Seine Saint-Denis - Bagnolet (93)
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Mercredi 3 Juin 2009
- 20:00
Rencontres internationales de Seine Saint-Denis - Bagnolet (93)
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Mardi 2 Juin 2009
- 20:00
Rencontres internationales de Seine Saint-Denis - Bagnolet (93)
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Lundi 1 Juin 2009
- 20:00
Rencontres internationales de Seine Saint-Denis - Bagnolet (93)
Le thème de Soldats est celui de la guerre, celle des hommes et des femmes dans leur vie quotidienne, dans l'intimité des familles, et non celle de l'Histoire.
La pièce met en scène deux hommes dans un espace nu et sans artifices ; deux individus chargés de souvenirs, dans un lieu sans histoire et qui n'ont que leurs corps et ce temps à part, sur scène, pour raconter des histoires.
Ces hommes, assis au beau milieu de nulle part regardent leur vie défiler. Ils réécrivent leur vie, ils revivent des bouts de leur histoire. Ils sont ce qu'ils n‘ont jamais osé être. Ils ont été des soldats toute leur vie, le regard à l'horizon, toujours en avance sur l'horaire, des hommes sans âge, de tout temps. Mais là ils sont différents. Ils s'arrêtent. Ils s'arrêtent un instant, juste un tout petit instant, comme on s'arrête pour la photo. Mais, cela suffit pour que les corps commencent à se relâcher et à se transformer.
J'aimerais que les Soldats (interprétés par Eric et Michael), qui sont des hommes d'aujourd'hui, (des femmes et des hommes qui travaillent ou non, qui galèrent ou pas, qui se sentent seuls ou pas) retrouvent un état d'enfant, une spontanéité d'enfants pour jouer. Jouer à aimer, à se battre, à mourir, à se tuer, à s'aimer encore et à recommencer. Hijikata disait : « L'observation des enfants et leur façon de jouer avec leur propre corps ont beaucoup influencé mon butô », il se souvint de la façon dont les enfants manient les objets qu'on appelle objets morts : « Un jour j'ai emmené secrètement une louche dans les champs, car j'avais pitié d'elle dans sa sombre cuisine. Je voulais lui montrer la campagne.» Je voudrais qu'on retrouve aussi cette façon de penser, cette « naïveté », cette innocence qui nous paraît, à nous adultes, absurde.